Comme si cela était nécessaire, on nous démontre encore une fois les faiblesses, dans les faits, de ce que sera la loi "Création & Internet".
Même si toutes les personnes concernées dans cette affaire outre-Manche ne sont peut-être pas innocentes, on ne peut que s'étonner du fait que rien n'est prévu pour obtenir des relevés d'adresse ip fiables! C'est comme si les pv automatiques se basaient sur des photos prises au hasard!
Certains accusés (puisque la présomption d'innocence à fait place à la présomption de culpabilité) n'utilisaient pas leur connexion wifi. Mais les connexions réseaux des FAI sont-elles vraiment fiables?
Il est intéressant de noter, enfin, qu'on retrouve ici une entreprise abonnée aux faveurs des médias spécialisés dans l'information sur les nouvelles technologies.
Bonne lecture!
Voilà une affaire qui tombe bien mal pour le gouvernement français. La société suisse Logistep, qui avait été pointée du doigt en France lors de la fameuse affaire Techland, refait parler d'elle. La BBC rapporte ainsi qu'en Grande-Bretagne, des centaines d'internautes qui clament leur innocence sont faussement accusés d'avoir téléchargé le jeu Race 07 d'Atari. La société, qui a mandaté le cabinet d'avocats Davenport Lyons, leur réclame 500 livres sterling pour éviter tout procès.
Un avocat spécialisé dans la propriété intellectuelle, Michael Coyle, explique qu'il a déjà pris 70 dossiers d'internautes accusés par Atari alors qu'ils assurent pour la plupart n'avoir même jamais joué à un seul jeu vidéo de toute leur vie. Et il aurait discuté avec plusieurs centaines d'autres internautes faussement accusés.
Leur adresse IP, pourtant, a été prise dans les filets de Logistep, la société chargée par Atari de collecter les adresses des internautes qui partagent frauduleusement ses jeux vidéo sur les réseaux P2P. Logistep emploie sensiblement les mêmes méthodes que celles des sociétés françaises qui seront mandatées par les ayant droits pour recueillir les adresses IP transmises par l'Hadopi. Or même des internautes qui n'ont pas d'accès à Internet partagé en WiFi, et qui sont seuls à utiliser leur accès chez eux, ont reçu des mises en demeure.
Aucune mesure de protection telles que celles bientôt imposées en France par le projet de loi Création et Internet n'aurait donc évité que leur adresse IP soit captée par Logistep ou ses homologues. Comme peut-être demain des milliers d'internautes demain en France, ces Britanniques ont été victimes de manipulation des adresses, qui permettent de faire accuser facilement des internautes innocents. Spécifiquement dans le but de générer cette confusion qui rendra toute riposte graduée inacceptable, le site The Pirate Bay a ainsi configuré ses trackers pour diffuser des blocs entiers d'adresses IP prises au hasard.
Or dans l'état actuel du projet de loi français, rien n'est prévu pour empêcher que des internautes innocents soient faussement accusés et sanctionnés par l'Hadopi.
Sur ce point, le Sénat a adopté un amendement contre l'avis du gouvernement, qui pourrait créer un obstacle majeur à la saisine de l'Hadopi. Les sénateurs ont en effet adopté
Mauvaise nouvelle pour les ayants droit et pour Christine Albanel, qui devront essuyer encore de longues semaines les critiques sur la loi Création et Internet. Le secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement Roger Karoutchi a 
Nous nous attacherons donc davantage aujourd'hui sur son imbrication implicite avec le mécanisme de la riposte graduée prévue par le ministère de la Culture pour lutter contre le piratage. Elle transparaît en effet en filigrane.
Les maisons de disques sentent qu'elles auront besoin d'une action médiatique de poids pour encourager les sénateurs à voter la loi Création et Internet. Elles la cherchent, et elles l'ont trouvé. L'ensemble des majors de l'industrie du disque devraient officialiser le 28 octobre, la veille de l'examen du projet de loi au Sénat, l'abandon des DRM pour les artistes produits en France. Elles espèrent ainsi que cette petite avancée pour l'offre légale justifiera le fait de sanctionner massivement des internautes
Alors que Google a annoncé aujourd'hui que le code source de son système d'exploitation mobile Android était désormais disponible, Apple a pu se féliciter des scores de vente de son iPhone. Aidé par la sortie de l'iPhone 3G dans une vingtaine de pays, la firme de Cupertino a déjà écoulé plus de 13 millions d'iPhone. Il dépasse ainsi avec trois mois d'avance son objectif d'écouler 10 millions de téléphones mobiles d'ici la fin de l'année 2008.
Dans le cadre de son 


Comme l'ont démontré des chercheurs américains l'été dernier, il est très
Il y a des choses que l'on aimerait voir passer de la science-fiction à la réalité, comme les voitures volantes sans pollution, la téléportation, un président américain noir ou une rencontre du troisième type. Et d'autres que l'on aimerait ne jamais voir le jour.
Alors que les premiers terminaux T-Mobile G1 doivent être livrés cette semaine aux consommateurs Américains, Google a réservé une surprise de dernière minute dont personne ne semble encore avoir l'explication. A quelques jours du lancement du premier téléphone équipé de son système Android, l'Android Market où les utilisateurs peuvent aller télécharger les applications qui les intéressent a vu son nombre de logiciels disponibles chuter soudainement de plus de 50 applications à seulement 13. Google est totalement silencieux sur les raisons de ce grand ménage de pré-lancement, ce qui ne laisse la place qu'aux spéculations.
"L’accès de tous à Internet doit impliquer l’accès à tout ce que permet Internet", rappelle le rapport dans une formulation qui fera plaisir aux défenseurs (dont nous sommes) de la neutralité du net. "Le choix d’un mode d’accès ne doit donc pas conditionner les services auxquels l’on peut accéder". Selon Eric Besson, "il n’est pas envisageable que les services et les contenus de l’Internet ne soient plus disponibles à tous les internautes, parce que certains fournisseurs d’infrastructure en auraient acquis l’exclusivité."
Les informations du Figaro était justes. Sauf miracle, le fournisseur d'accès à Internet Free 
Sans surprise, aucun plan B n'est prévu en cas d'échec (certain) de l'interopérabilité. Mais il faut prier avec Eric Besson, car "les DRM sont les seules à même de faire respecter la chronologie des médias et les fenêtres d’exploitation successives, dont dépend le financement de toute l’industrie de contenus filmés ". Prendre le problème à l'envers et adapter le financement du cinéma au monde numérique sans DRM n'est pas une option. Ce sera probablement l'objet d'un plan 2025 pour y réfléchir enfin lorsque le rêve de l'interopérabilité sera définitivement éteint.
Le premier téléphone basé sur le système Android de Google sortira le mercredi 22 octobre aux Etats-Unis, mais c'est déjà un succès commercial. Le HTC G1 commercialisé par l'opérateur T-Mobile a déjà été réservé à plus de
Plus de 35.000 internautes français et 573 députés européens se sont prononcés contre la riposte graduée, mais le gouvernement français a décidé de faire passer en force son projet de loi Création et Internet avant la fin de l'année. La loi DADVSI doit servir de leçon, il ne faudra pas compter sur les médias traditionnels pour exposer les arguments fondamentaux qui s'opposent au projet de loi. Le seul média national qui avait protesté, Le Nouvel Observateur, est désormais contrôlé par l'architecte de la riposte graduée Denis Olivennes. C'est donc aux internautes de prendre en charge la médiatisation pour alerter les parlementaires français.
Malgré le risque élevé d'incompatibilité de la riposte graduée avec le texte de l'amendement 138 adopté le mois dernier par les députés européens, le gouvernement a décidé de s'entêter et veut faire adopter son projet de loi Création et Internet avant la fin de l'année. Sans attendre la décision de la Commission européenne qui doit rendre le 23 octobre son avis sur le maintien ou non de l'amendement, le gouvernement a choisi d'inscrire le texte de Christine Albanel à l'ordre du jour du Sénat le mercredi 29 octobre, avant son renvoi à l'Assemblée Nationale.
Mercredi, alors que le CAC 40 plongeait de 6,82%, le titre Iliad a progressé de 4,63 % à la clôture, à 52,17 euros. Les actionnaires sont rassurés que les plans du groupe échouent, puisque l'entrée de Free sur le marché de la téléphonie mobile obligerait la maison-mère du fournisseur d'accès Internet à réaliser des investissements massifs qui grèveraient pour plusieurs années les distributions de dividendes.